Néphropathies glomérulaires sans hématurie

Clinique

Lésions glomérulaires minimes

Début brutal.
1. Terrain : enfantenfant (90 %).
2. Douleurs abdominalesDouleurs abdominales fréquentes.

Hyalinose segmentaire et focale

1. Terrain : néphropathie, obésitéobésité, diabètediabète, toxicomanie, drépanocytose, origine africaine.
2. ± HTAHTA.

Glomérulonéphrite Extra Membraneuse

1. Terrain : adulte (> 95%).
2. ± HTAHTA.

Biologie

Lésions glomérulaires minimes

1. Syndrome néphrotique purSyndrome néphrotique pur.
2. Complément sérique : normal.

Hyalinose segmentaire et focale

1. Syndrome néphrotique impurSyndrome néphrotique impur.
2. ± Insuffisance rénaleInsuffisance rénale.
3. ± Hématurie microscopiqueHématurie microscopique.
4. Complément sérique : normal.

Glomérulonéphrite Extra Membraneuse

1. Syndrome néphrotique impurSyndrome néphrotique impur.
2. ± Insuffisance rénaleInsuffisance rénale.
3. ± Hématurie microscopiqueHématurie microscopique.
4. Complément sérique : normal.

Histologie

Lésions glomérulaires minimes

Non réalisée si tableau typique.
1. Microscopie optique : glomérules normaux.
2. Immunofixation : normale.

Hyalinose segmentaire et focale

1. Microscopie optique : dépôts hyalins et sclérose focale (= certains glomérules) et segmentaire (= une partie du glomérule).
2. Immunofixation : dépôts d’IgM, C3 dans les lésions segmentaires.

Glomérulonéphrite Extra Membraneuse

1. Microscopie optique : pas de prolifération cellulaire, membrane glomérulaire normale ou épaissie.
2. Immunofixation : dépôts extra-membraneux d’IgG, C3.

Etiologie

Lésions glomérulaires minimes

Idiopathiques.
Secondaires (chez l’adulte) : médicaments (AINS, interféron, lithium, rifampicine), hémopathies.

Hyalinose segmentaire et focale

Idiopathiques les plus fréquentes.
Secondaires : toute néphropathie préexistante (congénitale ou acquise).

Glomérulonéphrite Extra Membraneuse

Idiopathiques les plus fréquentes.
Secondaires : cancer solide, infection, médicaments (sels d’or, D-pénicillamine) lupus, sarcoïdose.