Grands syndromes radiologiques
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Description
1. Opacité systématisée qui occupe un ou plusieurs lobule(s), segment(s), lobe(s), ou tout un poumon.
Limites nettes.
Limites floues.
Forme particulière : aspect en ailes de papillon ( œdème pulmonaire +++œdème pulmonaire +++) = opacités périhilaires qui respectent le sommet, la périphérie et les bases.
2. Nodule alvéolaire = petite opacité ronde de 3 à 7 mm de diamètre, dont les contours sont flous.
Bronchogramme, bronchiologramme ou alvéologramme aérien.
Image en verre dépoli.
Signe de la silhouette.
Flou périvasculaire , péribronchique , périhilaire…Explication physiopathologique
Comblement des espaces aériens par des cellules, du liquide ou des dépôts. Nettes : quand elles viennent butter sur une barrière anatomique (ex. : une scissure).
Floues quand le processus pathologique se propage d’alvéole en alvéole et se termine donc indistinctement.
Les alvéoles, bronchioles ou bronches se remplissent + du processus pathologique mais pas toutes. La lumière de certaines d’entre elles contient de l’air et elles deviennent visibles au sein de l’opacité alvéolaire.
Le comblement des alvéoles est incomplet.
Lorsque 2 opacités de densité hydrique sont en contact l’une de l’autre, leurs limites disparaissent.
Le comblement des alvéoles rend les vaisseaux / bronches / hiles flous.
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Description
Lignes de Kerley :
Type A, aux Apex = petites opacités linéaires, de 1 à 2 mm d’épaisseur et de 3 à 5 cm de long, un peu anguleuses.
Type B, aux Bases = petites opacités linéaires, de 1 à 2 mm d’épaisseur et de 1 à 3 cm de long, perpendiculaires à la plèvre.
Type C, au Centre des poumons = image en réseau où s’entrecroisent de nombreuses lignes septales.
Type D (clichés De profil uniquement), Devant, dans l’espace clair rétrosternal = petites opacités linéaires de 5 à 7 cm de long. Au scanner : les lignes de Kerley se traduisent par des lignes septales : images linéaires ou parfois polygonales, régulières (lignes nettes) ou irrégulières (avec des petits renflements ou spicules).
Flou périvasculaire, péribronchique ou périhilaire.
Micronodules interstitiels = petite opacité ronde de 3 à 7 mm de diamètre, dont les contours sont réguliers. Si très nombreux aspects de miliaire (multiples petits nodules dans le parenchyme pulmonaire, ressemblant à des grains de mil).
Image en verre dépoli.
Bronchiolectasie / bronchectasie par traction = augmentation du calibre des bronchioles / bronches.
Image en rayon de miel = petites cavités de 1 mm à 2-3 cm de diamètre, bordées d’une paroi lisse.
Epaississement de la plèvre…Explication physiopathologique
Infiltration de l’interstitium par des cellules, du tissu conjonctif ou de la fibrose. Epaississement des septas interlobulaires ; elles prennent un aspect différent selon leur siège car les lobules pulmonaires sont +/- bien formés dans le poumon (les lobules sont les mieux formés : au niveau des bases et de la périphérie du parenchyme pulmonaire).
’L’infiltration de l’interstitium rend les vaisseaux, les bronches ou les hiles flous.
Epaississement de l’interstitium pariéto-alvéolaire.
Dans les fibroses pulmonairesfibroses pulmonaires, attraction du parenchyme voisin par la fibrose, rétractile.
Destruction irréversible du parenchyme pulmonaire (pathognomonique de la fibrose pulmonairefibrose pulmonaire).
Epaississement de l’interstitium sous-pleural.
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Description
1- 3 types :
Cylindrique : les parois des bronches restent parallèles.
Moniliforme : avec de façon intermittente des rétrécissements (image en collier de perle).
Kystique ou sacciforme : les bronches forment des petites cavités et contiennent souvent un petit niveau liquide (sécrétions non évacuées).Images en rail.
Images “en rosette.Explication physiopathologique
Augmentation irréversible du calibre des bronches alors que le calibre d’une bronche normale va en se rétrécissant.
Parois bronchiques épaissies par de la bronchite.
Par non-diminution du calibre bronchique en périphérie.
Clartés polykystiques à contours fins prédominants aux bases.
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Description
4 types :
Centro-lobulaire = typique des fumeurs : siège préférentiellement aux sommets ; se traduit au scanner par des petites clartés aériennes, de 1 à 3 mm de diamètre, dont la paroi n’est pas visible.
Pan-lobulaire = typique des déficits en α1 antitrypsine : siège préférentiellement aux bases ; destruction complète du ou des lobules.
Para-septal : petites bulles d’emphysème le long de la plèvre ou le long des bronches et des vaisseaux.
Para-lésionnel= typiquemement à côté d’une cicatrice tuberculeuse : siège à côté d’une lésion (tuberculose, silicose).
Sur la radiographie thoracique de face : Images de bulles claires.
Hyperclarté des 2 champs pulmonaires.
Elargissement des espaces intercostaux.
Aplatissement des coupoles diaphragmatiques (signes de distension thoracique).Explication physiopathologique
Distension des espaces aériens au-delà de la bronchiole terminale avec destruction des parois alvéolaires.
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Description
Opacité triangulaire dont le sommet est centré par la bronche obstruée et la périphérie va vers la plèvre, et dont les bords et faces sont concaves en dehors.
Signe de la silhouette avec la partie du médiastin à leur contact.Explication physiopathologique
En présence d’un obstacle bronchique, le territoire ventilé par cette bronche se rétracte…
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Description
1. Hyperclarté gazeuse homogène sans trame pulmonaire, de taille variable : du simple croissant gazeux au sommet pulmonaire, à l’hyperclarté de tout un hémithorax.
2. Opacité linéaire fine de la plèvre viscérale, adhérente au poumon, située à distance de la paroi, vue tangentiellement et surlignée par l’air intra- et extra-pulmonaire.
3. Moignon pulmonaire plus ou moins rétracté au hile.
4. Hémithorax distendu avec horizontalisation des espaces intercostaux.
5. Déplacement du médiastin vers le côté opposé au pneumothorax.Explication physiopathologique
Irruption d’air dans la cavité pleurale. L’air, attiré par la pression négative régnant entre les feuillets pleuraux, entraîne un collapsus passif du parenchyme pulmonaire.
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Description
1. Face : opacité homogène comblant le cul-de-sac costo-diaphramatique externe, à limite supérieure concave en haut et en dehors, se raccordant à la paroi thoracique par la ligne bordante axillaire (équivalent radiologique de la ligne de Damoiseau).
Peu abondant : comblement d’un cul-de-sac externe.
Abondant : opacité plus importante de la base.
Remplissant toute la cavité pleurale : hémithorax blanc, opacité masquant complètement la coupole diaphragmatique, avec refoulement du médiastin vers le côté opposé.
2. Profil : opacité homogène comblant les culs-de-sac postérieurs et se raccordant tangentiellement aux parois antérieures et postérieures.Explication physiopathologique
Epanchement liquidien (transsudat, exsudat, pus, chyle, sang) d’abondance variable dans la cavité pleurale, décollant les 2 feuillets. N.B. : la quantité de liquide physiologiquement présent est d’environ 50 mL.
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